11,8x9,5 in ~ Pittura, Acrilico
Au cœur d’une forêt silencieuse, où l’hiver a étendu son manteau de neige, un cerf solitaire apparaît entre les troncs figés. Son pelage contraste avec l’éclat glacé du paysage, tandis que son regard se détourne vers l’extérieur du tableau, comme s’il percevait une présence invisible, un souffle étranger dans son royaume immaculé.
Arrêté au milieu d’un sentier dissimulé sous la poudreuse, il semble hésiter entre l’appel du mystère et la quiétude de son refuge. De chaque côté, les arbres dressent leurs silhouettes élancées, marquant la frontière de la forêt domaniale, gardienne ancestrale de cet espace préservé.
La scène capture un instant suspendu, où la nature, dans son immobilité hivernale, se fait l’écrin d’une présence à la fois majestueuse et vulnérable. Un moment de grâce figé dans la lumière pâle de l’hiver, où le silence laisse place à la contemplation.
Le cerf dans la forêt endormie
Sous l’ombre pâle d’un ciel d’hiver,
La forêt sommeille en silence, austère.
Neige et vent ont scellé le temps,
Dans un murmure froid et blanc.
Là, surgit un cerf, noble et fier,
Sculpteur d’échos dans l’air glacé.
Ses sabots figés sur le sentier,
Trace oubliée sous l’ivoire léger.
Son regard, profond, s’échappe au loin,
Comme s’il pressentait, d’un instinct ancien,
Un souffle caché, une ombre furtive,
Un secret flottant sous l’onde inactive.
Les arbres veillent, dressés, muets,
Gardant les limites du bois secret,
Frontière impalpable où l’homme s’efface,
Devant l’empire d’une nature en glace.
Alors le cerf, prince éphémère,
Hésite un instant, suspend l’hiver,
Puis s’évanouit dans l’écrin neigeux,
Là où le monde reste silencieux.
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