Audran

L'homme sur le chemin (2025)

9.5x11.8 in ~ Painting, Acrylic


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Sur la droite, un homme marche sur un sentier de terre, sa silhouette petite mais empreinte de présence. Il semble absorbé par l’immensité du paysage, presque englouti par sa grandeur, et pourtant, son pas attire inévitablement le regard. Il avance, seul, et dans ce simple mouvement, il invite celui qui observe à marcher avec lui, à partager ce moment suspendu entre solitude et connexion.

Cet homme, un inconnu, est cependant familier. Il n’a ni nom, ni visage distinct, et néanmoins, il incarne une présence universelle. Chacun peut s’y reconnaître, y voir un reflet de son propre cheminement. Son avancée résonne comme un écho de l’existence elle-même : avancer, encore et toujours, porté par l’invisible fil du temps.

La composition de l’œuvre met en scène un dialogue muet entre l’homme et son environnement. Chaque élément parait posséder une intention propre, une signification qui dépasse la simple représentation. Le paysage, immense et vivant, devient un témoin silencieux, une force qui accompagne sans contraindre. L’homme n’est pas isolé, il est en harmonie avec ce qui l’entoure, fusionnant avec la nature tout en affirmant son propre parcours.

Cette œuvre, entre contemplation et symbolisme, évoque la condition humaine avec sensibilité. Elle invite à méditer sur le voyage, sur la solitude habitée, sur la beauté de l’instant où le regard se pose et où le pas se poursuit.
L’Homme sur le Chemin

Un sentier de terre, un pas discret,
Là-bas, sur la droite, un homme en secret.
Petite silhouette, ombre fragile,
Mais dont la marche paraît indélébile.

Il avance, seul, dans l’immensité,
Absorbé par la nature dorée.
Son corps se fond dans l’horizon,
Et pourtant, il capte l’attention.

Est-il un rêveur, un pèlerin ?
Un inconnu, un destin commun ?
Il marche, et son pas résonne,
Comme un écho que l’âme entonne.

Le paysage l’écoute en silence,
Un dialogue sans voix, sans défense.
L’arbre veille, le vent soupire,
L’ombre glisse, le ciel inspire.

Il est chacun, il est personne,
Un reflet où le regard s’adonne.
Un instant figé, une trajectoire,
Un voyage inscrit dans la mémoire.

Ainsi l’homme suit son chemin,
Porté par l’invisible et le lointain.
Une présence simple et si profonde,
Un pas, un souffle, une seconde.

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