29x29 cm ~ Tablo, Pigmentler
La plus grande vague de Nazaré
Un souffle d’écume, un mur d’océan,
La mer se dresse, rugissante, battant.
Le ciel retient son souffle d’argent,
Et l’homme s’élance, fragile et puissant.
C’était à Nazaré, un jour de décembre,
Quand la vague se fit montagne sombre.
Tom Butler glissa sur l’instant,
Domptant le chaos dans un chant mouvant.
Je n’ai pas peint l’homme, mais la force,
Le déferlement brut, l’élan sans écorce.
La matière se plie, se tord, s’embrase,
Et l’eau devient esprit, onde et extase.
Le surf n’est plus jeu, il devient prière,
Dialogue du corps avec la mer entière.
Un pacte d’équilibre, un fil d’invisible,
Où l’homme est porté, humble et indicible.
La plus grande vague de Nazaré,
C’est l’hommage abstrait que j’ai voulu donner.
À la mer, à l’audace, à l’instant suspendu,
Où la nature et l’homme ne font plus qu’un battu.
Eklendi