Audran

Un paysage de neige onirique (2025)

11,8x9,5 in ~ Картина, Акрил


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Un Paysage de Neige Onirique

Dans cette œuvre, l’onirisme prend forme au cœur d’un paysage de neige où la frontière entre le réel et l’éphémère s’efface. L’image du paysage surgit et disparaît à la fois, comme une vision fugace qui se dérobe au regard. Ici, tout est nuance, présence furtive et mystère, où l’illusion se mêle à la matière.

Des silhouettes impalpables, semblables à des personnages de fumée, émergent discrètement, comme si les nuages eux-mêmes avaient choisi d’habiter ce lieu. Ils se fondent dans la blancheur, esquissant un monde mouvant et insaisissable, un espace où l’invisible s’invite dans le visible. Chaque souffle du vent semble redessiner la scène, offrant une nouvelle perception à chaque instant.

Au loin, la végétation blanchie et dénudée se dessine, fragile et éthérée, comme un hymne à la vie endormie. Ses formes délicates, à peine perceptibles, rappellent que sous cette étreinte hivernale, la nature conserve son souffle, attendant patiemment le retour des saisons.

L’ensemble de l’œuvre évoque un univers entre songe et réalité, une porte ouverte vers un ailleurs indéfinissable où la neige devient un voile révélateur du mystère du monde. C’est une invitation à contempler ce qui se cache derrière l’évidence, à écouter le murmure des ombres légères qui dansent sur le fil du visible et de l’invisible.
Un Paysage de Neige Onirique

La neige s’étend en voile léger,
Manteau d’oubli, souffle figé.
Le monde hésite entre ombre et clarté,
Présence furtive, rêve insensé.

Tout apparaît, tout disparaît,
Comme un mirage au vent discret.
Le paysage danse, se voile, se tait,
Dans un éphémère instant de paix.

Des formes naissent, volutes d’air,
Personnages de brume, esprits de lumière.
Les nuages descendent, frôlent le sol,
Et sculptent un monde sans bords, sans bornes.

Au loin, la végétation pâle et nue,
Chante un refrain de vie perdue.
Mais sous l’ivoire et sous le froid,
Palpite encore la sève en émoi.

Ici, l’invisible et le visible se mêlent,
Là où la neige efface, là où elle révèle.
Un souffle d’ombre, un éclat de blanc,
Le silence du monde, un rêve flottant.

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