23,6x19,7 in ~ Pintura, Acrílico
Le Clown qui fait peur
Dans cette œuvre singulière, le thème de la transformation se manifeste avec force et intensité. L’artiste nous invite à contempler le passage d’un personnage traditionnellement joyeux, le clown, à une figure qui, pour certains, inspire aujourd’hui la crainte. En s'inspirant de récents événements survenus aux États-Unis, où des individus déguisés en clowns ont semé la terreur, l’artiste capture l’étrange métamorphose de ce symbole de l’enfance en une ombre menaçante, dénuée d'humanité.
La composition met en relief un contraste saisissant entre le rire innocent autrefois suscité par le clown et la peur glaçante qu’il provoque désormais. Les couleurs sombres, presque pesantes, enveloppent la scène, accentuant l’ambiance inquiétante. Le masque figé du clown, privé de regard, semble incarner un être sans âme, une figure vide d’empathie, suspendue entre le jeu et la menace.
À travers cette œuvre, l’artiste exprime son engagement envers la réflexion sociale. Inspiré par des événements troublants, il utilise le langage visuel pour évoquer la manière dont certaines icônes populaires peuvent devenir les vecteurs d’une inquiétude collective. Ce tableau interpelle, nous poussant à réfléchir sur la fragilité de l’innocence et sur la capacité de l’art à explorer des sujets dérangeants, tout en transcendant les frontières du simple divertissement.
Poème : Le Clown qui fait peur
Sous un masque figé, le rire s’est éteint,
Dans l’ombre des ruelles, le clown devient malin.
Le jeu s’efface, remplacé par la peur,
Et l’innocence fuit, face à cet imposteur.
Un sourire de cire, figé dans l'obscur,
Derrière le masque, l’âme semble si dure.
Le regard absent, tel un gouffre sans fond,
Le clown devient spectre, figé dans son rond.
La lumière s’éteint, et le rire se meurt,
Dans ce corps sans visage, dans ce vide sans cœur.
Mais l’art dévoile, dans un sinistre élan,
La peur dissimulée sous ce masque troublant.
Adicionado dia