Audran

Les tontons (2012)

39,4x27,6 in ~ Pittura, Inchiostro


Contatto

Les Tontons

Cette œuvre, déployée sur deux toiles superposées, marque une étape d’expérimentation où j’ai exploré la puissance des encres que j’utilisais au début de mes créations abstraites. Depuis 2020, ma pratique a évolué, intégrant les terres et le médium pur, dans des constructions similaires mais enrichies. Les formes que je crée s’emboîtent naturellement les unes dans les autres, générant une dynamique visuelle complexe et captivante.

Qu’il s’agisse des encres ou des terres pigmentées, chaque composition devient un terrain d’exploration, révélant la richesse des couleurs à travers un jeu d'emboîtement et de superposition. Initialement, mes œuvres étaient une analyse des formes, mais avec le temps, ma pratique s’est tournée vers une étude de l’empilement des couleurs et de leur évolution. Mon approche de l’impressionnisme m’a permis d’appliquer des découvertes personnelles en matière de vibrations colorées, me poussant à rechercher des teintes distinctives qui reflètent ma propre sensibilité artistique.

Les couleurs que je choisis, dans leur variété et leur superposition, créent une impulsion particulière, où chaque couche révèle une nouvelle dimension. Pour moi, ces constructions ne sont pas seulement des créations visuelles ; elles sont aussi un moyen de détente et de lâcher-prise, où l’association des couleurs devient l’aboutissement de l’œuvre.

La plus grande récompense est de constater qu’une œuvre, même des années après sa création, continue de vibrer et d’émettre sa propre harmonie, évoluant comme un bloc de vibrations artistiques intemporelles.

Poème : Les Tontons

Sur les toiles en écho, les couleurs s’étreignent,
Encres et terres mêlées, leurs nuances s’enchaînent.
Les formes s’emboîtent, un ballet infini,
Où chaque teinte éclate dans un instant béni.

Sous les couches d’encre, les terres se déposent,
Comme des vagues de vie, où les couleurs composent.
Un monde en vibration, un art qui s’éveille,
Empreint d’une harmonie que le temps émerveille.

Les années s’écoulent, mais les teintes vibrent encore,
Elles dansent, elles murmurent, des récits aux accords.
Les toiles, blocs de vie, demeurent dans l’espace,
Gardiennes éternelles d’une force qui s’efface.

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