Une oasis dans le désert

Sous le ciel de feu, dans l’éclat du silence,
Naît une île de vie, un souffle, une présence.
Le sable s’étend, infini, sans rempart,
Mais l’eau jaillit, miracle au cœur du regard.

Le chameau, noble gardien du passage,
Trace son sillon sur l’or de l’ouvrage.
Sa silhouette calme, telle une prière,
Traverse l’aride, relie les terres.

Les palmes frémissent, les racines s’accrochent,
Un vert fragile que le vent ne décroche.
Et l’ombre timide, sur la pierre posée,
S’offre comme un baiser d’éternité.

Les hommes s’assemblent, portés par la soif,
Non de l’eau seule, mais d’un monde moins âpre.
Ici, le désert s’efface un instant,
Pour écouter battre le cœur des vivants.

Car au milieu des brûlures du jour,
L’oasis murmure un chant d’amour.
Un chant d’espoir, de repos, de lumière,
Un souffle d’âme dans la poussière.

Ajouté le 26 mai 2021