31,5x23,6 in ~ Peinture, Pigments
"Près de la berge" est une ode à la nature, une composition où les pigments purs et les jeux de transparence donnent naissance à un paysage vivant et vibrant. Chaque coup de pinceau, appliqué avec une patience minutieuse, raconte une histoire de superposition de couches et de temps suspendu. Le processus créatif, marqué par l’attente et la contemplation, ajoute une dimension unique à cette œuvre, où la nature se déploie avec délicatesse et profondeur.
Le cœur de cette scène est un cours d'eau sinueux, tel un ruban argenté qui serpente à travers la végétation luxuriante. Ce protagoniste principal, animé par la lumière et le mouvement, semble murmurer doucement à travers le paysage. L’eau se fond dans l’ensemble, ajoutant une note de tranquillité et de plénitude, tandis que les couleurs – vertes, orangées et terreuses – se répondent harmonieusement. Les feuillages, fins et transparents, se superposent en douceur, offrant une profondeur presque tactile à la composition.
L'ombre et la lumière jouent subtilement, dessinant des reliefs et des contrastes qui font vibrer chaque élément du paysage. Le ciel, discret mais présent, encadre la scène d’une lumière tamisée, enveloppant l’ensemble d’une aura apaisante. Les nuances infinies de vert évoquent la vitalité de la flore, tandis que les touches orangées apportent une chaleur vibrante, contrastant avec les teintes plus douces de la terre.
"Près de la berge" n’est pas simplement un tableau, c’est une invitation à se plonger dans la nature, à ressentir la quiétude et l’émotion qui émanent de chaque détail. À travers les coups de pinceau, le spectateur est transporté dans un monde où le temps semble suspendu, où l’âme peut se perdre dans la contemplation de cette beauté éphémère, mais ô combien grandiose. Cette œuvre nous rappelle la fragilité de la nature, mais aussi sa capacité à nous émerveiller et à nous apaiser.
Poème :
L'Âme du Ruisseau
Le ruisseau serpente, tel un doux fil d’argent,
Dans l’écrin des feuillages, vibrant de lumière,
Les feuilles dansent lentes, au gré du firmament,
Tandis que le jour peint des ombres éphémères.
Les verts se déclinent, en mille nuances vives,
Chaque feuille, chaque herbe, respire la beauté.
Le ciel, dans sa tendresse, de son voile dérive,
Offrant à la nature une douce clarté.
L’eau murmure en silence, étreignant chaque pierre,
Son chant discret réveille les couleurs de la terre.
Et l’âme, contemplant cette paix millénaire,
S’éveille à l’instant, à cette vie éphémère.
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