Le monde des fées

Dans l’explosion végétale aux teintes infinies,
Là où les ombres dansent et la lumière luit,
Se cache un souffle ancien, invisible et discret :
Celui des fées, gardiennes de nos forêts.

Elles ne sont pas peintes, mais leur chant s’invite,
Tissé dans la matière, dans la sève qui palpite.
Chaque feuille qui s’ouvre, chaque fleur qui se penche,
Porte le mystère d’une magie blanche.

Ces êtres sans âge, venues d’anciens récits,
Errent entre les branches, dans le silence exquis.
Elles touchent la vie sans jamais se montrer,
Mais l’âme les perçoit quand elle sait regarder.

Le spectateur, guidé par le titre en secret,
Peut sentir leur présence dans un éclat discret.
Car toute création porte une vérité :
La nature est un rêve que les fées ont sculpté.

Des Grecs aux Celtes, des mythes aux saisons,
Elles reviennent toujours, vêtues de vibrations.
Fertilité, lumière, guérison, illusion,
Elles offrent à l’humain leur douce protection.

Dans cette œuvre offerte, où tout semble éclater,
La magie circule, libre, sans se figer.
Chaque contraste murmure un conte ancien,
Chaque profondeur ouvre un chemin incertain.

Le monde des fées, fragile et lumineux,
Nous rappelle que le réel n’est qu’un jeu précieux.
Et que dans chaque brise, dans chaque éclosion,
Se cache une présence, douce révélation.

Ajouté le 22 avr. 2021