La Femme de l’Océan

Assise sur l’herbe aux reflets dorés,
La femme contemple l’onde étoilée.
De dos, paisible, son âme se perd
Dans l’immensité d’un horizon clair.

Là, l’océan déploie ses bras profonds,
Ses vagues murmurent de tendres chansons.
Bleus et mystères se fondent sans fin
Dans le souffle du ciel, doux et divin.

Le soleil caresse, en éclats dorés,
L’herbe légère où elle vient rêver.
Un voile de brise effleure son dos,
Tandis que le temps s’arrête là-haut.

Elle écoute, silencieuse, l’appel
De l’eau qui danse, sereine et éternelle.
Chaque vague efface le tumulte ancien,
Offrant la paix au creux de ses mains.

Dans ce moment suspendu, sans frontière,
L’océan devient un miroir sincère.
Il reflète des rêves, des mots sans voix,
Des secrets profonds que le cœur perçoit.

La femme de l’océan, sans un mot,
Dialogue avec l’infini là-bas, si beau.
Sa solitude est un doux refuge
Où l’âme s’ouvre et jamais ne s’effuge.

Car l’océan, vaste souffle apaisé,
Offre à ceux qui savent l’écouter
Un chemin de lumière et de vérité,
Où l’esprit se libère et peut s’envoler.

Sous le ciel paré d’azur et de brume,
Elle reste là, intime et posthume
Éternelle veilleuse du grand secret
Que l’océan murmure aux cœurs discrets.

Ajouté le 16 sept. 2024