Une forêt secrète

Au creux des bois où le silence veille,
Une eau tranquille trace son sommeil.
Elle glisse en paix sous les branches penchées,
Comme un souffle ancien que la forêt sait garder.

Les arbres courbés, en noble révérence,
Effleurent la terre de leur douce présence.
Ils saluent la vie, la poussière, le vent,
Et l’humus profond qui renaît lentement.

La végétation s’unit au bois défunt,
Le vivant enlace ce qui n’est plus rien.
Dans ce tissage d’ombres et de verdure,
La terre s’épanouit, féconde et pure.

Le ciel s’ouvre, tendre et mystérieux,
Bleu à sa cime, orangé dans les cieux.
Des prismes de lumière dansent sans bruit,
Parlant du souffle sacré de la vie.

Et tout murmure, discret, mais sincère,
Que rien ne s’éteint sous la lumière.
Dans cette forêt, cachée, parfaite,
Le monde se raconte… en secrets et en quêtes.

Hinzugefügt am 21.03.2025