11,8x15,8 in ~ Malerei, Acryl
Cette œuvre capture un moment d’intensité brutale, celui où la nature se prépare à l’affrontement entre les éléments. Le ciel, la terre et la végétation vibrent sous une énergie électrique qui semble anticiper l’arrivée d’une force destructrice, mais purificatrice : le feu de forêt déclenché par un orage. Chaque détail du tableau, du firmament au sol, est empreint de cette tension palpable, où la nature semble elle-même contenir son souffle avant la tempête.
Le ciel, sombre et menaçant, déploie des teintes éclatantes et mouvantes qui annoncent l'orage à venir. Les nuages tourbillonnent dans des nuances de gris, de pourpre et de bleu électrique, créant une atmosphère chargée de mystère et de force. Le feu, lui, commence à se propager, rougeoyant à travers la végétation desséchée, illuminant les arbres dans une danse de flammes vives et furieuses. C’est le combat entre l'eau, le vent et la flamme, où chacun rivalise pour dominer le paysage.
La terre, craquelée et aride, attend la pluie avec impatience. Mais au lieu d'une libération immédiate, c'est le feu qui surgit, alimenté par la foudre, brûlant tout sur son passage. La végétation, secouée par les rafales de vent, semble osciller entre la vie et la mort, prête à se transformer sous l’action des éléments.
Dans cette œuvre, l’orage devient une métaphore puissante de la dualité naturelle entre destruction et renouveau. Le feu purifie, l'orage soulage, et la nature, dans toute Sa Majesté, accueille ce cycle éternel de mort et de renaissance.
Poème :
Dans le ciel noir d’orage, le feu danse en secret,
Le vent hurle, les flammes lèchent la terre craquelée.
La nature se déchaîne, en furie, en silence,
Feu et pluie s’enlacent dans une folle cadence.
Sous les éclats de foudre, les arbres s’inclinent,
Leur verdure devient braise, dans un cri incandescent.
Mais l’orage approche, porteur d’espoir lointain,
Et l’eau viendra bientôt calmer ce feu ancien.
Ainsi le monde brûle, se consume et renaît,
Sous les cieux déchirés, l’éclat de la beauté.
Le feu, l’eau, la terre, dans un chant ancestral,
Rappellent que tout finit pour un retour vital.
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