Le cerf près du canal

Un cerf veille au bord du vent,
Tête haute, fier et prudent.
Son regard scrute l’horizon,
À l’écoute d’un vieux prénom.

La nature l’enlace en secret,
Sous un ciel d’ombres et de clartés.
La lumière danse sur les feuilles,
Souffle d’or, fragile recueil.

Au loin, la montagne repose,
Contre son flanc, une maison close,
Gardienne d’un sentier ancien
Où le temps s'efface sans lien.

Là, cent années s’entrelacent,
Un arbre tremble en douce grâce.
Son tronc baigné dans l’eau qui chante
Éveille un vent d’âme flottante.

La rivière glisse, fil d’argent,
Miroir des jours, des cieux changeants.
Elle unit l’ombre et la lumière
Dans un murmure passager, éphémère.

Tout se répond, tout se rejoint
Dans ce tableau aux mille soins,
Où l’instant brille, doux et royal.
Sous le regard du cerf loyal.

Hinzugefügt am 17.03.2025