Cette œuvre est une offrande.

Elle est née d’un silence, d’un frisson, d’une tristesse profonde.
Elle porte en elle l’écho de celles et ceux qui, chaque jour, travaillent la terre avec courage,
et qui parfois s’y perdent, faute de pouvoir en vivre.

Elle ne crie pas. Elle ne revendique pas.
Elle témoigne — humblement, silencieusement — de ce que j’ai ressenti.
Elle est là pour dire que chaque vie compte,
que chaque geste de l’homme qui nourrit mérite d’être vu, entendu, respecté.

Je la dépose ici avec le cœur.
Pour que ceux qui passent puissent y trouver un regard, un souffle,
ou simplement la certitude qu’ils ne sont pas oubliés.

Qu’elle apporte un peu de paix, de reconnaissance et de lumière à ceux pour qui la terre est plus qu’un métier : un lien, un don, une épreuve aussi.


Elle rend hommage à celles et ceux qui vivent de la terre, qui l’aiment, qui la travaillent chaque jour, souvent dans l’ombre, au prix de grandes difficultés.
Elle est un cri silencieux, un chant de reconnaissance envers les paysans, les hommes et les femmes dont la dignité repose sur la simplicité, la force, et le lien ancestral à la nature.

À travers un langage symbolique et vibrant, La Terre et les hommes évoquent la fusion entre l’homme et sa terre nourricière. Les formes, les couleurs, les regards se fondent dans la matière, comme si la terre elle-même parlait par leur intermédiaire.
C’est une œuvre de gratitude, mais aussi de conscience : elle invite à ne pas oublier celles et ceux qui, aujourd’hui encore, luttent pour survivre dans un monde qui les oublie.

Cette œuvre a été offerte à l’association Solidarité paysans le 8 avril 2025, en hommage aux agriculteurs en souffrance, à ceux qui se battent, et à ceux qui parfois renoncent, faute d’écoute et de reconnaissance.
Ce don est un geste d’amour, une manière de rendre à la terre ce qu’elle nous donne, et d’honorer les femmes et les hommes qui la portent.

Hinzugefügt am 19.02.2025