La neige sur les collines

Un voile d’ivoire aux tendres reflets
Recouvre la terre en silence parfait.
Les collines s’étirent sous l’ombre d’hiver,
Ourlées de lumière, d’un éclat éphémère.

Le lac figé, miroir cristallin,
Capte le ciel en un souffle incertain.
Sa surface de givre, d’un éclat délicat,
Épouse la brume en voiles de satin.

Sur la berge, une maison repose,
Son toit poudré d’une neige rose.
La lumière l’effleure, douce et dorée,
Comme un feu discret dans l’immensité.

Quelques arbres, par le froid sculptés,
Tendent au vent leurs bras étoilés,
Écho fragile d’un temps suspendu,
Où tout paraît beau, où tout semble nu.

Ainsi s’endort la nature pure,
Sous la caresse blanche et sûre,
Offrant au monde un chant lointain,
Un murmure d’or dans l’écrin d’airain.

Hinzugefügt am 28.01.2025