Sur la droite, un homme marche sur un sentier de terre, sa silhouette petite mais empreinte de présence. Il semble absorbé par l’immensité du paysage, presque englouti par sa grandeur, et pourtant, son pas attire inévitablement le regard. Il avance, seul, et dans ce simple mouvement, il invite celui qui observe à marcher avec lui, à partager ce moment suspendu entre solitude et connexion.

Cet homme, un inconnu, est cependant familier. Il n’a ni nom, ni visage distinct, et néanmoins, il incarne une présence universelle. Chacun peut s’y reconnaître, y voir un reflet de son propre cheminement. Son avancée résonne comme un écho de l’existence elle-même : avancer, encore et toujours, porté par l’invisible fil du temps.

La composition de l’œuvre met en scène un dialogue muet entre l’homme et son environnement. Chaque élément parait posséder une intention propre, une signification qui dépasse la simple représentation. Le paysage, immense et vivant, devient un témoin silencieux, une force qui accompagne.
Sur le sentier du temps

Sur la droite, un homme marche, discret,
Sur un sentier de terre où le silence naît.
Sa silhouette, frêle ombre dans l’espace,
Porte en elle la force de chaque trace.

L’immensité l’enveloppe, vaste et profonde,
Comme un souffle ancien aux confins du monde.
Il avance, seul, dans ce moment suspendu,
Et son pas résonne d’un écho inattendu.

Cet inconnu, pourtant si familier,
Sans visage, sans nom à deviner,
Raconte l’histoire de tous les chemins,
Ce fil invisible qui guide nos mains.

Chaque pas qu’il pose sur la poussière
Parle de nos doutes, nos joies éphémères.
Dans sa marche simple, il nous invite à suivre
Ce voyage muet où le cœur se délivre.

Le paysage s’étend, témoin silencieux,
Sous un ciel vaste, profond comme les cieux.
La terre respire, la lumière accompagne
Ce pèlerin d’un monde sans montagne.

Car avancer, c’est répondre à l’appel du vent,
À la promesse d’un ailleurs, d’un instant.
Et dans cette marche lente, essentielle,
Se révèle la beauté la plus universelle.

Un dialogue naît, secret mais vibrant,
Entre l’homme et le souffle du temps.
Marcher, encore et toujours, sans fin,
Porté par l’écho d’un invisible chemin.

Hinzugefügt am 12.01.2025