L’Église de Aulon

Sur la grande place, elle s’élève en silence,
Majestueuse et calme, dans sa noble présence.
Ses pierres anciennes, aux siècles traversés,
Portent encore le souffle des âmes prosternées.

Bénédictine d’origine, née au XIᵉ siècle,
Elle grandit, se transforme, devient presque céleste.
Le XIIᵉ lui donne son élan, sa grandeur,
Le XIVᵉ la couronne d’un clocher porteur.

Octogonal, il veille au cœur du village,
Un bijou toulousain, témoin d’un autre âge.
Ses angles s’élancent vers le ciel azuré,
Comme une prière figée dans la clarté.

Les siècles l’ont touchée, mais ne l’ont point flétrie,
Elle est la gardienne du temps et de la vie.
Chaque pierre, chaque ombre, chaque lumière du matin
Chante encore le mystère d’un passé lointain.

L’Église de Aulon, refuge d’éternité,
Offre à ceux qui la regardent un souffle de vérité.
Et même dans le silence, elle semble dire tout bas :
« Je suis l’âme du lieu… et je demeure là. »

Hinzugefügt am 10.04.2021