Cette œuvre est celle qui suis tsunami la vague. Je désirais exprimer la déchirure qui se produisait après la vague et la mort qu’elle avait semée derrière elle. Comme toutes ces vies qui disparaissaient. Je ne maîtrisais pas comment faire la déchirure de cette vague ; j’eus une idée de me servir d’un film plastique dont on emballe les aliments et de le plier dans des plis dans tous les sens pour obtenir l’effet du déchirement. Je ne savais pas si cela aller marcher. J’ai laissé sécher une semaine l’œuvre et j’avais le cœur qui battait. Ce a été ma première expérience d’utilisation d’une autre matière pour décrocher des influences. Le résultat me soufflait, je recueillais vraiment l’impact que je voulais et à partir de ce jour j’effectuais toutes sortes d’esses en fonction de ce que je désirais faire. L’encre, l’acrylique et un film plastique me permirent d’avoir la toile cette déchirure de tout un peuple dans son vécu. Il y avait aussi la symbolique des teintes dans le pastel le séchage ayant atténué la couleur bizarrement ; ce qui me porte à découvrir que la substance s’organise entre elles selon les matériaux en présence. Ce qui me combla c’est que j’avais réussi à obtenir un effet impossible à faire à la peinture pour moi. C’est cela qui me plaît dans la construction une perpétuelle prospection sans limites d’exploration. Quand ont ressent cela la création est indispensable dans notre vie pour moi c’est une respiration.

Hinzugefügt am 23.04.2021